L’administrateur indépendant veille aux intérêts de tous les stakeholders, et évite les conflits d’intérêts.
La présence d’un administrateur indépendant est en effet un des moyens visant à mettre en œuvre une bonne gouvernance.
Seuls sont pris en compte des mandats d’administrateur indépendant chez des investisseurs institutionnels.
L’administrateur indépendant prend part aux réunions des conseils d’administration en tant qu’administrateur non-actif (« non executive »). Il est chargé non pas de la gestion courante, mais de la surveillance de celle-ci, avec son regard critique et son expertise propre.
L’administrateur indépendant participe aussi aux travaux et discussions concernant les différents aspects de la vie d’un fonds de pension ou d’une sicav, comme la stratégie d’investissement, l’information adéquate à fournir et la surveillance, l’organisation des transactions…
L’administrateur indépendant est solidaire, tant sur le plan professionnel que juridique, avec les autres membres du conseil d’administration, en raison du principe de collégialité : la loi ne reconnaît en effet que les délibérations et décisions du conseil d’administration en tant qu’organe principal de l’entité juridique.